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La FDSEA 53 organise une journée dédiée aux femmes du monde agricole le mardi 18 novembre 2025, de 10h30 à 16h30 au restaurant Le Maine, 6 Rue Fernand Soulet, 53000 Laval. Un moment convivial et

L’eau est un patrimoine commun de la Nation, comme le reconnaît le Code de l’environnement. Sa gestion doit donc relever d’une responsabilité collective, équilibrée et transparente, au service de l’intérêt général. Cette exigence environnementale rejoint

La préfecture de la Mayenne a communiqué sur la situation de l’étiage au 28 octobre dans le département. L’évolution des débits des cours d’eau conduit à rétrograder la Mayenne médiane et aval et l’Oudon en

Le 23 juillet dernier, la FDSEA 53 et les JA 53 avaient écrit à la Préfète et au Directeur départemental des Finances publiques (DDFip) de la Mayenne. Après les violents épisodes de grêle de juin

Le prosulfocarbe est un herbicide largement utilisé en France, particulièrement sur les cultures de céréales, pommes de terre et quelques cultures légumières. Son autorisation a pu être maintenue grâce à la mobilisation professionnelle, mais avec des conditions

Jusqu’ici en accord avec la stratégie vaccinale du gouvernement contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), FNSEA, JA, FNPL, FNB dénoncent les nouvelles mesures prises par le gouvernement, dans un communiqué le 17 octobre, une décision

La Section départementale des anciens exploitants agricoles (SDAE 53) de la FDSEA53 a tenu son assemblée générale mardi 21 octobre à Loiron-Ruillé, avec plus de 300 participants. « On a connu les JA, maintenant on

« Dans un contexte de progression rapide de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France, et suite aux annonces ministérielles, le CRIEL Normandie Lait et le Cilouest souhaitent relayer auprès de chacun d’entre vous le courrier

La préfecture de la Mayenne a communiqué une nouvelle évaluation de la situation hydrologique au 21 octobre 2025. Malgré quelques épisodes de pluie ponctuels ces dernières semaines, les débits des cours d’eau restent faibles, et

La préfète de la Mayenne a annoncé le lancement des paiements d’avances sur les aides de la Politique agricole commune (PAC) à compter du 16 octobre 2025. Cette année, 98 % des exploitants agricoles mayennais

Les candidats échangent avec la FDSEA et JA

Lundi, les sept candidats mayennais, ou leurs suppléants, aux sénatoriales avaient rendez-vous dans une exploitation agricole pour échanger avec la FDSEA et les JA de la Mayenne. Quatre ont répondu présent.

« Par cette rencontre, nous voulons connaître vos ambitions pour le monde agricole. » Mickaël Guilloux, secrétaire général de la FDSEA 53, a donné la tonalité de la rencontre avec les candidats aux deux sièges de sénateurs pour le département, qui s’est tenue lundi, au Gaec de la Randouillère, à Houssay, à 7 jours du scrutin de ce dimanche 24 septembre.

Certes, seuls les grands électeurs votent pour choisir qui succédera à Elisabeth Doineau (UDI) et Guillaume Chevrollier (Les Républicains), tous deux candidats à leur propre succession.

C’est d’ailleurs Guillaume Chevrollier qui a ouvert le bal, rappelant qu’en tant que « relais de la ruralité », il entend bien « répondre aux enjeux de la souveraineté alimentaire », prônant « une agriculture saine et durable ». Revenant sur l’action récente du Sénat, le sortant rappelle que la Haute Assemblée « avait porté le délit d’entrave à la propriété et continuera à le porter », texte repoussé par l’Assemblée nationale.

Ne pas perdre la souveraineté alimentaire

Pour Gilles Ligot, actuel suppléant d’Elisabeth Doineau (UDI), « on ne peut pas laisser notre pays perdre sa souveraineté alimentaire ». Sensible à la question du renouvellement des générations, il plaide pour « une revalorisation des métiers de l’agriculture » avec « un travail sur la perception » de ces métiers. Pour lui, « l’agriculture, c’est avant tout la rencontre entre des chefs d’entreprise et un marché ». Aussi, il estime qu’il « ne faut pas engager des gens dans des productions qui ne seraient pas rémunératrices ».

Autre centriste de l’UDI à se présenter, Adélaïde Dejardin constate que « l’on vit déjà la déprise agricole », notamment dans les Coëvrons qu’elle connait bien en tant que vétérinaire et élue locale. Mais elle a surtout insisté sur l’eau dont « les usages deviennent supérieurs à la ressource ». Pour elle, il faut « partager l’eau en ayant un regard bienveillant sur notre agriculture ».

Miser sur la transmission

« Le premier enjeu est la rémunération au juste prix [des agriculteurs, NDLR] sur le moyen et le long terme avec une concurrence loyale, aussi bien dans l’UE qu’au-delà. On a besoin de mécanismes de régulation », estime Antoine Caplan (PS) qui est aussi adjoint à Laval. Le 2e enjeu qu’il souhaite défendre s’il est élu, « c’est la transmission des exploitations », nécessaire à « la pérennité de nos communes et de l’emploi dans nos communes ». Il s’agira de « revoir les critères d’aide à l’installation » et de faire en sorte que « le foncier ne pèse pas sur la reprise des exploitations », via « davantage d’outils de portage foncier ». « L’installation, en raison du foncier, est compliquée pour beaucoup de jeunes », a surenchérit Sébastien Ballu, agriculteur à Marigné-Peuton et membre de JA 53.

Une discussion un peu tous azimuts s’en est suivie sur des sujets aussi variés que « la lenteur administrative pour la création de méthaniseurs », « les liens de plus en plus distendus entre les ruraux et les urbains », « l’artificialisation des terres et son enjeu économique pour les communes », la guerre en Ukraine et ses conséquences sur la production de poulets français… Des échanges constructifs qui se sont soldés par un dernier rappel du secrétaire général de la FDSEA 53 : « Accompagnez-nous dans nos démarches d’entreprise, et n’oubliez pas que nous ne voulons pas d’interdiction sans solution ».