News
HORAIRES

ACTUELLEMENT FERMÉ / CONTACTEZ- NOUS DU LUNDI AU VENDREDI DE 8H30 À 17H AU 02 43 67 37 96

À l’occasion des 10 ans du logo « Le Porc Français » (LPF), Mickaël Guilloux, président du CRP Pays de la Loire et secrétaire général de la FDSEA 53, a partagé ses réflexions sur les stratégies de

Depuis le vendredi 25 avril, un premier groupe de la Section départementale des anciens exploitants agricoles de la FDSEA de la Mayenne (SDAE 53) est en séjour au Monténégro. Visites d’un domaine viticole et d’une

« Face à l’augmentation des populations de sangliers sur le département où le niveau de prélèvements a atteint 5 212 sangliers sur la saison 2024-2025, et face à l’augmentation des dégâts aux cultures agricoles et

La préfète de la Mayenne a décidé de classer certaines communes en « cercle 2 » suite à des attaques de loups. Ce classement permet aux éleveurs de ces communes de bénéficier d’aides pour financer

Au beau milieu des pourparlers entre les Etats-Unis et la Commission européenne, certains jouent les oiseaux de mauvais augure pour accélérer la procédure de ratification de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur

« La Commission européenne a approuvé, le 15 avril, la version révisée du plan stratégique national (PSN) français » pour la campagne 2025, a annoncé le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 22 avril. Paris avait soumis à

La nouvelle provision élevage, déductible de votre résultat imposable, vous permet , dans les meilleurs cas, plus de 10 000 euros en 2025 au titre de vos résultats de l’année 2024. Votée en retard suite

Pour répondre à des difficultés faisant suite de la multiplication des crises sanitaires, climatiques et économiques, le Gouvernement a décidé de la mise en place d’un dispositif exceptionnel de soutien à la trésorerie des exploitations

Organisé pour la première fois il y a deux ans, l’événement Faites de l’énergie est de retour en 2025 à la Maison des agriculteurs, à Changé. Le vendredi 27 juin prochain, plus d’une quarantaine de

Avec la publication le 26 mars des nouveaux tarifs de rachat de l’électricité, l’État a entendu les craintes du secteur et notamment celles portées par la FNSEA. En 2024, il s’est installé deux fois plus

Dernières annonces de Matignon : la FNSEA et les JA restent « vigilants »

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé le 27 avril un dernier train de mesures qui doit refermer la séquence de la crise agricole lancée à l’automne et qui avait son paroxysme en janvier-février derniers. La FNSEA et JA sont déterminés « à ne laisser aucun angle mort ».

Du côté de l’exécutif, on pense sans doute que tout est déjà gagné et que les quatorze nouvelles mesures proposées le 27 avril sont de nature à calmer les agriculteurs. Ce serait mal connaître leur détermination. C’est en tout cas le sens du communiqué de presse conjoint de la FNSEA et de Jeunes Agriculteurs (JA) qui se sont déclarés « vigilants sur leur concrétisation rapide et complète ». Certes cette salve fait entrer la crise « dans une nouvelle phase : celle, très attendue, de la concrétisation, du passage effectif des paroles aux actes perceptibles jusque dans les cours de fermes », a indiqué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau sur son compte X (ex-Twitter). Les deux syndicats agricoles y voient « le retour au bon sens », tant sur le plan français qu’européen, Bruxelles ayant également infléchi ses orientations et s’étant engagée sur la voie de la simplification.

Parmi ces quatorze mesures, figure une « planification des investissements hydrauliques qui concernent des retenues de stockage, de la remise en état d’ouvrage existant, des systèmes d’irrigation ». Sur les 300 projets, 100 seront « accélérés » pour une finalisation avant la fin de l’année. Matignon a confirmé la mise en place du nouveau système de retraites agricoles, calculé sur les 25 meilleurs années, dès le 1er janvier 2026. Aussi, le nouveau plan Ecophyto 2030, dont la stratégie doit être présentée en ce début mai, retiendra l’indice européen, abandonnant ainsi le nombre de doses unités (Nodu) français, « ce qui permettra aussi de se comparer avec les autres États membre », dit-on dans l’entourage de Gabriel Attal. Une proposition de loi devrait par ailleurs être déposée prochainement, certainement avant la fin de la session parlementaire de juillet, pour réformer le Conseil stratégique phytosanitaire et assouplir le dispositif vente/conseil.

Rendez-vous avec Emmanuel Macron

Comme l’avaient souhaité la profession agricole, le Gouvernement s’est penché sur la trésorerie et la compétitivité des exploitations. Matignon a annoncé que la Banque publique d’investissement (BPI) était en mesure de débloquer une enveloppe de 100 millions d’euros (M€), notamment pour aider les agriculteurs en difficulté qui n’avaient pas pu recourir aux soutiens traditionnels de leur établissement bancaire. La BPI pourra délivrer des prêts pouvant aller jusqu’à 75 000 € pour des investissements. Dans le projet de loi de Finances 2025, le Gouvernement prévoit une « évolution » de la dotation pour épargne de précaution. Ainsi, une partie de la dette pourrait être réintégrée dans le résultat fiscal et social en étant partiellement exonérée d’impôt suite à un sinistre sanitaire, a détaillé un membre du cabinet du ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Enfin, côté mesures structurelles, Matignon va ouvrir une enveloppe de 50 M€ pour accélérer l’adaptation de la région au changement climatique dans le pourtour méditerranéen, en particulier l’Aude, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. «L’ensemble de ces engagements contribuent à construire l’avenir de l’agriculture au service de la souveraineté alimentaire», ont commenté la FNSEA et JA qui avaient rendez-vous hier, jeudi 2 mai, avec le président de la République. Une rencontre promise par Emmanuel Macron lui-même lors du dernier Salon International de l’Agriculture.