Echange entre la profession et l’enseigne Biocoop
Pierre Granet
Le 22/09/2022 à 10:17 I
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La commission bio FDSEA poursuit les rencontres des enseignes spécialisées. Après So.bio la semaine dernière, la commission a pu échanger avec l’enseigne Biocoop lundi 19 septembre dans l’objectif de mieux connaître son fonctionnement.
Une coopérative mayennaise comme point de départ
L’implantation de l’enseigne en Mayenne est directement liée à la coopérative Mayenne bio soleil. Fondée en 1989, cette coopérative s’est donné pour objectif de développer la distribution des produits biologiques en Mayenne. Elle est devenue par la suite sociétaire de la coopérative nationale Biocoop et a permis l’ouverture de magasin en Mayenne. L’enseigne Biocoop « commercialise uniquement des produits biologiques. L’entreprise a souhaité rajouter des critères plus stricts tels que les déchets engendrés, le choix du transport. Aucun produit que nous commercialisons ne voyage en avion par exemple » précise Benjamin Pottier, chargé de communication et de réseau chez Biocoop 53.
Des produits locaux bien représentés
Aujourd’hui, 20% du chiffre d’affaires de l’entreprise est réalisé à partir de produits locaux (moins de 150 km du magasin) sur le département et « 70 producteurs locaux de Mayenne fournissent nos magasins » d’après Benjamin Pottier. Il n’y a aucun contrat officiel de signer avec les producteurs locaux, c’est un partenariat de confiance entre l’enseigne et ces producteurs locaux avec malgré tout « un audit est réalisé en amont chez l’exploitant pour savoir s’il respecte le cahier des charges Biocoop » complète Benjamin Pottier. Le reste des produits du magasin proviennent de la plateforme nationale de l’enseigne. Chaque magasin est libre de commercialiser les produits qu’ils souhaitent « tant qu’il respecte le cahier des charges de l’enseigne » précise Benjamin Pottier.
Une ambition affichée malgré une baisse de fréquentation
Comme l’ensemble des enseignes spécialisés, Biocoop constate une baisse de fréquentation et d’achat dans ces magasins « on estime la baisse entre 8 et 15 % » commente Benjamin Pottier. Malgré ce contexte, l’enseigne se veut rassurante en se donnant pour objectif de poursuivre son essaimage sur le territoire pour avoir « un magasin à moins de 20 minutes d’un lieu de vie ».
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