Dans la salle Villebois-Mareuil, c'est en premier lieu les conséquences du passage de grêle de mai dernier qui ont animé les échanges. Même si toutes les pertes n'ont pas été couvertes, chacun reconnait le travail du syndicat mené sur le terrain et avec l'administration pour amoindrir celles-ci. Dans la foulée, le nouveau dispositif de gestion des risques s'est naturellement imposé au débat. Comme si les intempéries ne suffisaient pas, les attaques de corvidés et de sangliers pèsent aussi sur le secteur. A tel point que la FDSEA a provoqué une réunion il y a quelques semaines pour proposer des actions collectives de piégeage et de chasse... Autre sujet, autre ambiance, celui des hausses de charges d'énergies. En présence de Jérôme Landais, membre du bureau en charge du dossier des achats groupés gnr/fioul et électricité à la FDSEA, c'est d'abord de factures d'électricité dont il a été question. La majorité des participants indiquant disposer d'une puissance inférieure à 36 kVa, le bouclier tarifaire (hausse plafonnée à 15%) continuera à s'appliquer sur leur contrat en 2023. Quant aux carburants, bien qu'ils disent être satisfaits de l'opération groupée du syndicat, les agriculteurs soulignent des difficultés ressenties ces trois dernières années, tantôt motivées par les fournisseurs par la crise Covid (pénuries et manque de chauffeurs), tantôt par les effets collatéraux de la guerre en Ukraine (pénuries et hausses de prix). Au chapitre des acquis syndicaux ont été enfin relevés ceux obtenus sur les retraites agricoles : la revalorisation des pensions à 85% du Smic, la prise en compte du travail des conjoint(e)s et plus récemment la considération des 25 meilleures années de carrière pour les futurs retraités ont été ainsi saluées.