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La FNPFC (fédération nationale des producteurs de fruits à cidre) organise une réunion régionale en Mayenne. Réunion régionale 2025 de la Fédération Nationale des Producteurs de Fruits à Cidre (FNPFC). Cet événement se tiendra le jeudi

La préfecture de la Mayenne travaille actuellement à la mise en place du dispositif de contrôle unique dans les exploitations agricoles. Cette mesure, attendue depuis longtemps par les agriculteurs, vise à simplifier et coordonner les

L’Interprofession dénonce une nouvelle manipulation de l’opinion et en appelle aux pouvoirs publics pour mettre fin à ce harcèlement systématique ! Alors que l’association d’activistes anti-élevage L214 s’apprête à diffuser un énième montage vidéo à

Le jeudi 13 mars, la FDSEA 53 et les JA 53 ont organisé une opération de soutien à Patrice et Josiane Garanger, à Montigné-le-Brillant. Malgré la signature d’un compromis de vente de leur exploitation avec

1 / LES FAITS :– Dans la nuit du 07 au 08 mars, à BLANDOUET SAINT JEAN, vol de 120 bottes de paille. – Dans la nuit du 08 au 09 mars, à DESERTINES, vol d’un

Les bons ingrédients pour réussir un congrès : des intervenants et des interventions de qualité, des participants en nombre et interactifs, un lieu agréable et efficace et des administrateurs en pleine forme. C’est bien avec

La semaine dernière, au Salon International de l’Agriculture, les membres du Gouvernement ont annoncé l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de la Proposition de loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier

Aurélien Ragot, éleveur laitier à Saint-Mars-du-Désert, bénéficie de nouveaux luminaires LED grâce à l’opération de rénovation de la FNSEA. En fin d’année dernière, la FNSEA, en partenariat avec EDF et GES, a lancé une campagne

L’assemblée générale de la FDSEA 53 se tiendra le mardi 18 mars à partir de 19h30, à la salle de l’Escapade à Argentré. Cet événement promet d’être un moment clé pour tous les adhérents, avec

Deux courriers ont été adressés à la préfète de la Mayenne lundi 4 mars, afin de demander des dérogations afférentes aux mesures BCAE 7 (rotation des cultures) et BCAE 8 (élagage des haies). Florent Renaudier,

Jachères, haies, prairies, zones humides… : des simplifications majeures !

Alors que la Pac 2023-2027 a montré ces deux dernières années son incapacité à s’adapter aux réalités du terrain, les réseaux FNSEA et JA, en Mayenne comme ailleurs, n’ont cessé de se mobiliser pour faire corriger ces incohérences.

Dans un contexte marqué d’abord par le conflit en Ukraine, puis par les aléas climatiques, souvent incompatibles avec les normes imposées, plusieurs avancées viennent enfin d’être obtenues et intégrées dans le plan stratégique national (PSN). Elles représentent de réelles avancées dans la démarche de simplification pour les agriculteurs et leur offrent des solutions concrètes pour mieux appréhender la Pac 2025.

Une gestion des jachères et des haies plus réalistes

L’un des points majeurs obtenus concerne la gestion des jachères (BCAE 8). L’obligation de mise en place de 4 % minimum de la SAU en infrastructures agro-écologiques (IAE) et/ou jachères est tout simplement supprimée ! Finie donc l’obligation de maintenir un pourcentage minimal de jachères, ce qui libère certaines parcelles pour une utilisation plus flexible, selon les besoins des exploitants. Par ailleurs, les jachères de plus de 6 ans, ni valorisées ni traitées entre le 1er mars et le 31 août, et engagées dans l’écorégime par la voie des pratiques ou par la voie de la biodiversité (IAE), ne seront plus requalifiées automatiquement en prairies permanentes et pourront rester en terres arables.

Une cartographie des zones humides mesurée

Les discussions autour de la cartographie des zones humides dans la BCAE 2, à partir de 2025, suscitaient des inquiétudes légitimes. Alors que les ambitions de départ allaient au-delà de 25 % de la SAU, une cartographie beaucoup plus réaliste a été obtenue par la FNSEA, limitant les zones humides à 0,75 % de la SAU. Un ajustement très important où la gestion de l’eau est devenue une priorité pour maintenir les cultures et l’élevage. Les nouvelles mesures sur ces zones humides, qui auraient ajouté des contraintes importantes, ont ainsi été écartées. Hormis quelques hectares de tourbières, la Mayenne se retrouve ainsi épargnée par cette réglementation.

Une conditionnalité assouplie pour les prairies

Une autre victoire importante concerne l’allègement de la conditionnalité sur les prairies permanentes (PP). Avec la prise en compte notamment de la baisse de l’élevage dans plusieurs régions françaises ainsi que l’étalement des zones urbaines. Le traitement des ratios régionaux, qui intègre désormais cette réalité dans la BCAE 1 permet à la région Pays de la Loire de passer du régime d’interdiction (- 5,2 % de PP) à une variation de 0 % et retire ainsi l’épée de Damoclès aux agriculteurs de notre région depuis deux ans. Outre la conditionnalité, d’autres aspects de la Pac bénéficient d’avancées palpables et effectives telles que la simplification de la déclaration de l’aide à l’assurance récolte (moins de papiers à fournir), la simplification de la gestion des fonds du Fonds de Mutualisation et du Risque Sanitaire et Environnemental (FMSE), la simplification de la gestion des vaches de réforme, désormais incluses dans l’aide bovine avec des conditions de durée de détention assouplies.

BCAE 7 : le travail se poursuit

À l’occasion du comité de suivi du PSN le 24 octobre, le ministère de l’Agriculture a dévoilé sa proposition d’assouplissement de la BCAE 7 dédiée aux rotations, en l’assortissant d’un critère de diversification des cultures. Le fonctionnement s’inspirerait de celui de l’ancien « paiement vert » en discriminant les exploitations selon leur surface. Ainsi, pour les exploitations de 10 à 30 ha, la BCAE 7 imposerait « une diversification des cultures sur au moins deux cultures arables différentes dont la culture principale ne représente pas plus de 75 % des terres arables ». Pour les exploitations de plus de 30 ha de terres arables, « une diversification des cultures sur au moins trois cultures différentes en terres arables, dont la culture principale ne représente pas plus de 75 % de ces terres arables et dont deux cultures principales ne couvrent pas plus de 95 % des terres arables ». La FNSEA a fait savoir que la proposition du ministère était « extrêmement compliquée » et ne répondait pas à l’objectif de simplification. Le dialogue se poursuit avec le gouvernement pour obtenir une formulation plus satisfaisante pour les agriculteurs.