News
HORAIRES

ACTUELLEMENT OUVERT / CONTACTEZ- NOUS DU LUNDI AU VENDREDI DE 8H30 À 17H AU 02 43 67 37 96

La préfète de la Mayenne a annoncé le lancement des paiements d’avances sur les aides de la Politique agricole commune (PAC) à compter du 16 octobre 2025. Cette année, 98 % des exploitants agricoles mayennais

La préfecture de la Mayenne a communiqué une nouvelle évaluation de la situation hydrologique au 15 octobre 2025. Malgré quelques épisodes de pluie ponctuels ces dernières semaines, les débits des cours d’eau restent faibles, et

Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé, par un arrêté du 14 octobre 2025, le relèvement du niveau de risque d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) à “modéré” sur l’ensemble du territoire

Dans ce contexte où le Président du Cniel a été poussé à la démission, le collège producteurs de l’interprofession s’offusque des positions tenues et des remises en cause des écrits par la Fnil (Fédération National

La MSA organise une formation pratique les jeudi 30 et vendredi 31 octobre 2025 à Martigné-sur-Mayenne, destinée aux salariés agricoles en polyculture-élevage, salariés de groupements d’employeurs, agents de remplacement, salariés de CUMA et d’ETA, apprentis

Le jeudi 2 octobre, le réseau FNSEA des Pays de la Loire accueillait Christophe Chambon, éleveur laitier dans le Doubs et secrétaire général adjoint national. L’occasion de revenir sur le travail syndical de ces derniers

La préfecture de la Mayenne a communiqué sur la situation de l’étiage au 7 octobre dans le département. L’évolution à la baisse des débits des cours d’eau conduit à placer les bassins de la Sarthe

Jeudi 9 octobre, la FDSEA 53 a reçu Alexandre de Palmas, directeur exécutif de Carrefour France, et Éric Adam, directeur des relations institutionnelles du groupe. L’échange, tenu à Changé, a permis d’aborder les tensions entre

La Section départementale des anciens exploitants de la Mayenne (SDAE 53) tiendra son assemblée générale le mardi 21 octobre 2025 au complexe sportif de Loiron-Ruillé. Près de 300 participants sont attendus pour cette journée mêlant

À partir de 2025, la demande d’aide à l’assurance récolte se simplifie : plus de formulaire papier à envoyer à la DDT(M). Grâce à l’action de la FNSEA et des JA, la procédure repose désormais

PLF 2024 : promesses tenues sur le GNR, mais un manque flagrant de mesures fortessur le renouvellement des générations et le soutien à l’élevage

L’exercice du projet de loi de finances 2024 revêt un caractère crucial dans un contexte de planification écologique et de Pacte et Loi d’Orientation et d’Avenir agricoles.

La FNSEA a mené avec fermeté et détermination la négociation sur la décarbonation des carburants. En l’absence de solution alternative et insistant sur la nécessité d’organiser une trajectoire de sortie non pénalisante des énergies fossiles, la FNSEA a obtenu du Gouvernement l’engagement sur une taxation progressive du GNR, qui restera limitée à moins de 40 % de la taxation du gazole à horizon 2030 et sera intégralement compensée par diverses mesures fiscales. De plus, au-delà de ces mesures fiscales, la feuille de route réclamée depuis 4 ans par la FNSEA est en cours de rédaction et devrait permettre de proposer un carburant plus vertueux, avec un passage à court terme par une incorporation plus importante de biodiesel.

Mais, si la promesse sur le GNR a bien été tenue pour accompagner les agriculteurs dans les efforts attendus de transition et d’adaptation, la FNSEA s’indigne contre le projet d’augmentation de redevances pour l’agriculture qui inflige 47 millions d’euros de charges supplémentaires aux agriculteurs dans le cadre de la Redevance pour Pollutions Diffuses et de la Redevance pour prélèvement d’eau. Une pénalisation incompréhensible, une reculade manifeste sur la volonté du Gouvernement de « ne pas augmenter les impôts » cette année.

La FNSEA s’interroge également sur l’absence totale de mesures fiscales en faveur de la transmission et de l’installation, pourtant nécessaires et urgentes pour engager le renouvellement des générations. La fiscalité reste un outil efficace pour orienter les transmissions vers les jeunes générations, comme les conclusions de la concertation engagée par le ministre de l’Agriculture l’ont reconnu.

Dans un contexte d’inflation préjudiciable à la rémunération des éleveurs et alors que l’élevage bovin français est dans une situation structurellement préoccupante, avec des éleveurs atteignant l’âge de la retraite ne parvenant pas à trouver de successeurs, et un déficit de production dégradant notre balance commerciale, il est regrettable que le projet de loi de finances ne comporte aucune mesure fiscale en faveur de l’élevage. Il est urgent d’agir lorsqu’il s’agit de reconquérir un pan entier de notre souveraineté alimentaire.

Si la FNSEA se réjouit de la confirmation d’une enveloppe supplémentaire d’1,3 milliard d’euros d’autorisations d’engagement par rapport à 2023 pour le ministère de l’Agriculture, dont les principaux axes concernent la transition agro-écologique, il est indispensable que les mesures du PLF soutiennent cet objectif dans une logique de cohérence. Les agriculteurs, acteurs de la transition écologique, porteurs de solutions pour la décarbonation de l’activité économique française, ont besoin de visibilité et d’un accompagnement justement dimensionné.