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Retraite, complémentaire santé, grand-âge : des sujets d’actualité

Mardi 10 octobre, la section départementale des anciens exploitants de la Mayenne tenait son assemblée générale à Loiron. Une réunion au cours de laquelle les questions des retraites, de la complémentaire santé et de la dépendance ont été soulevées.

« En 2022, pour 100 euros de cotisation, Groupama a déboursé 96 euros, hors frais de gestion », a indiqué Claire Gary, chargée d’affaires assurances collectives chez Groupama. Rappelant que la part de Groupama ne cesse d’augmenter ces dernières années : « elle était de 92 en 2021 et de 83 € en 2020. Cette hausse, qui traduit un problème de déséquilibre, est à une diminution du nombre d’affiliés à la complémentaire santé collective proposée par l’assureur aux anciens exploitants des trois départements de la Mayenne, de la Sarthe et de l’Eure-et-Loir ». Autres causes : « l’âge moyen des cotisants à ce contrat collectif qui atteint maintenant 83 ans. « Plus l’âge moyen augmente, plus il y a de prestations médicales », a souligné la chargé d’affaires de Groupama. Le contrat perd aussi des retraités aux petites pensions qui, du fait de leurs faibles revenus, « passent directement à la CMU, donc à une prise en charge à 100 % ». Pour pallier ce déséquilibre, Claire Garry a annoncé les hausses de cotisation qui seront appliquées dès le 1er janvier 2024 : de + 6,9 % pour les moins de 71 ans (formule 1 et 2), et pour les 71 ans et plus : + 18,9 % en formule 1 et + 12,9 % en formule 2. « Ces hausses intègrent celle de 6,4 % du plafond de la sécurité sociale décidée par le Gouvernement », ajoute Claire Garry. Dans la salle, quelques questions sont posées comme celle d’une comparaison de ce contrat collectif avec une mutuelle individuelle ou encore sur ce que propose la concurrence. Sur le premier point, Claire Garry a rappelé que les tarifs proposés sont, à prestations égales, moins importants que ceux d’une complémentaire individuelle car ils sont négociés pour un groupe. Actuellement (chiffre de 2022) quelque 2 688 retraités agricoles du 53, 72 et 28 en bénéficient -ils étaient 3 140 en 2021. « Aussi, si vous optez pour une mutuelle individuelle, votre cotisation annuelle évoluera chaque année, en suivant votre âge. Là, avec le contrat collectif, il n’y a que deux tarifs, avant ou dès 71 ans », poursuit la représentante de Groupama. Sur le second point, celui de la mise en concurrence, c’est Claude Charon, président du syndicat départemental des anciens exploitants de la Mayenne, qui indiquera que lui et son bureau « observent aussi ce qui se fait ailleurs… » Reste que la continuité d’un tel contrat collectif dépend aussi de ses contractants. « L’avenir de ce contrat passe par le fait de trouver de nouveaux affiliés pour retrouver un équilibre » a lancé par Claire Garry aux quelque 300 retraités présents à Loiron mardi.

Vigilance sur les décrets
Le sujet qui a occupé une bonne de la matinée a, bien entendu, était celui du niveau des retraites avec la présence de Pascal Cormery (lire en page ci-contre), président de la Caisse centrale de la MSA. Après un historique sur l’évolution des retraites, en partant 1962, année où la profession agricole avant refusé de cotiser à une retraite complémentaire, en passant par les avancées des loi Chassaigne 1 et 2, puis la dernière loi instaurant le calcul de la pension des agriculteurs sur les 25 meilleures années de revenus, à compter du 1er janvier 2026. « C’est une loi dont l’intention est parfaite, mais le scenario envisagé par les technocrates du Gouvernement chargés d’en rédiger les décrets n’est pas du tout satisfaisant », a expliqué Pascal Cormery. Et de détailler : « ce scenario propose une hausse de 200 € à 250 € pour les plus fortes retraites, rien pour les bas niveaux, c’est-à-dire la majorité d’entre nous ». Des propos confirmés par le député Yannick Favennec : « nous allons travailler à ce que l’esprit de la loi sur les 25 meilleures années, votée à l’unanimité au Parlement, soit respectée dans l’écriture des décrets d’application ». Ce calcul de la pension de retraites avec comme base les 25 meilleures années de revenus, devrait permettre une hausse des pensions non négligeable. « Le montant des retraites est aussi un outil de transmission, juge François Blot, président des Jeunes Agriculteurs de la Mayenne. Si les retraites étaient revalorisées, cela favoriserait aussi la transmission des exploitations. » « Sachez qu’à la FDSEA et à la FNSEA, nous serons aussi très attentifs à la sortie de ces décrets », a lancé Florent Renaudier, président de la FDSEA de la Mayenne.

« Arrêtons avec les pourcentages »
Rappelons aussi que le Gouvernement a aussi acté, dès le 1er janvier prochain, une augmentation des pensions de retraites de 5,2 %. « 5,2 % sur 700 € ou sur 2 000 €, ce n’est pas du tout la même chose », a souligné Claude Charon, notamment à la représentante de l’Etat, la préfète de la Mayenne Marie-Aimé Gaspari. « Quand est-ce que l’on va arrêter avec les pourcentages, demande une personne dans la salle. Que l’on augmente tout le monde avec le même forfait ! »
Qui dit retraite, dit constitution de différentes formes de retraite. C’est aussi sur ce point que Pascal Cormery a voulu insister. « L’installation en agriculture étant de plus en plus tardive, il faut commencer, dès 35 ans, à voir comment on se constitue une retraite. A 55 ans, ce sera trop tard. »      

4,5 millions de plus de 85 ans
La dépendance, avec l’avancée en âge, a aussi été développé par le président de la Caisse centrale de la MSA avec quelques chiffres : « 16 millions de retraités en France dont 1,3 million sont dépendants ». Une dépendance qui concerne 8 % des plus de 70 ans. Et de se projeter : « actuellement, 1,5 million de Français ont plus de 85 ans, ils seront 4,8 millions en 2050 ». Des chiffres pour rappeler aussi que « les cotisations à la MSA ne servent pas à rien, les retraites ne concernent que 17,8 % des cotisations MSA des agriculteurs ». Le reste, c’est aussi toutes les autres prestations reversées par ce guichet unique qu’est la MSA. Et de rappeler que « si le revenu est inférieur à 17 940 € par an, on ne paie pas d’assurance maladie en France. Et cela, c’est une vraie solidarité ».