Les cantons de Cossé-le-Vivien, Laval Est, Ambrières-les-Vallées et Gorron ont tenu ces derniers jours leurs réunions annuelles. Actualité sanitaire, transformation du réseau, enjeux territoriaux et renouvellement des équipes locales ont rythmé ces rendez-vous qui confirment l’importance du lien avec les adhérents.
Cantonale Cossé-le-Vivien
Le 9 décembre, les adhérents du canton de Cossé-le-Vivien se sont réunis le matin à Méral pour leur réunion cantonale annuelle. Une quinzaine d’agriculteurs avaient fait le déplacement pour échanger sur les sujets d’actualité liés à leurs exploitations. Cette rencontre a également été marquée par les élections cantonales, qui reviennent tous les 3 ans. A cette occasion, Florent Renaudier a passé le flambeau à Jérémy Trémeau, désormais chargé d’assurer l’animation et la représentation du territoire pour les trois prochaines années. Si plusieurs thèmes ont été évoqués au cours de la séance, la question sanitaire a concentré une attention toute particulière. La veille de la réunion cantonale s’était tenue, à Craon, la rencontre d’information sanitaire du GDS, durant laquelle une présentation pédagogique très appréciée a permis de mieux comprendre la DNC (dermatite nodulaire contagieuse). Parmi les sujets sensibles évoqués, la possibilité d’une vaccination nationale contre la DNC a suscité de nombreuses interrogations. Une telle mesure, si elle venait à être décidée, pourrait entraîner un gel des exportations de bovins pendant un an, avec un impact économique particulièrement lourd pour la filière viande. Un point de vigilance partagé par l’ensemble des participants, qui mesurent pleinement les enjeux. La réunion s’est conclue dans une ambiance conviviale autour d’un apéritif partagé entre les adhérents, l’occasion de prolonger les échanges dans un cadre plus informel.

Cantonale Gorron et Ambrières-les-Vallées
Mardi 9 décembre au matin, les cantons d’Ambrières-les-Vallées et de Gorron se sont réunis à Brécé pour leur réunion cantonale annuelle, en présence de Mickaël Guilloux, secrétaire général de la FDSEA 53 et agriculteur à Astillé.
Cette rencontre a d’abord permis d’aborder la transformation du réseau FDSEA 53, un chantier essentiel pour renforcer l’efficacité syndicale, l’ancrage territorial et l’accompagnement des adhérents. Plusieurs agriculteurs ont souligné, à ce titre, l’importance de la présence active de la profession au sein des communautés de communes, afin de peser sur les décisions locales et défendre les intérêts agricoles dans les projets de territoire.
Côté élections :
- Jérôme Prezelin a été réélu président du canton de Gorron,
- Philippe Corbeau, éleveur laitier à Couesmes-Vaucé, devient le nouveau président du canton d’Ambrières-les-Vallées.
Parmi les sujets d’actualité, Mickaël Guilloux a également rappelé l’importance de la mobilisation autour du SAGE Vilaine !

Cantonale Laval Est
Mercredi 10 décembre, les adhérents FDSEA de Laval Est prenaient leur tour pour leur traditionnelle réunion de fin d’année. A l’issue du processus électoral, d’abord local puis cantonal, c’est autour d’un verre de l’amitié qu’ils ont salué l’élection de Fabrice Sinan pour les représenter au conseil d’administration du syndicat. Eleveur de vaches laitières et allaitantes sur Nuillé-sur-Vicoin, Fabrice Sinan qui faisait déjà office de représentant du canton sur le dernier mandat, avait d’ailleurs reçu la nouvelle préfète de Mayenne sur son exploitation lors de son arrivée l’été dernier. Après cette phase statutaire, c’est un point sanitaire que Mickaël Guilloux, éleveur de porcs sur Astillé et secrétaire général de la FDSEA, a tenu à dresser. Ce dernier a balayé l’ensemble des maladies animales qui ont sévi ces derniers mois en Mayenne et plus largement en dehors de nos frontières. Sans détour, il a évoqué les polémiques sur la DNC (Dermatose Nodulaire Contagieuse) ou plutôt la nécessité de ne pas polémiquer… « Bien sûr que nous sommes sensibles à ce que vivent nos collègues éleveurs des départements concernés par la maladie. Perdre ses animaux, et le patrimoine génétique qui va avec, c’est un drame… Si cela devait arriver en Mayenne, bien sûr que nous serions de plein soutien avec les éleveurs touchés. Comme d’ailleurs nous le sommes systématiquement, et bien souvent les seuls, lorsque des catastrophes notamment climatiques se produisent sur notre département… Mais on se doit aussi de regarder le problème avec de la hauteur, il en va du devenir du cheptel et de la production bovine française. Que dire des déplacements d’animaux d’un département à un autre alors que certains savaient qu’ils étaient potentiellement infectés ? Que dire des manifestants qui viennent en voitures sur des foyers et qui retournent ensuite dans leurs départements, faisant fi des règles sanitaires les plus élémentaires ? C’est de la pure irresponsabilité ! On sait maintenant que c’est majoritairement pour cela que de nouveaux foyers, à plusieurs centaines de kilomètres les uns des autres, ont été recensés… ».
