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Mardi 14 janvier, près de 200 personnes se sont réunies à la salle des Pléiades à Louverné pour assister au meeting syndical organisé par les JA53 et la FDSEA53, dans le cadre des élections à

Les réunions cantonales de la FDSEA se poursuivent. Les sujets ne manquent pas et les attentes quant aux propositions du syndicat restent fortes. Gorron En présence d’Emmanuel Millet, producteur de lait à Pré-en- Pail-Saint-Samson et

En 2024, les agriculteurs mayennais ont subi 3 événements climatiques exceptionnels qui ont particulièrement impacté certains exploitants agricoles les 12 mai, 18-19 juin et 31 juillet 2024. La demande de reconnaissance de pertes de fonds

Un mois après la demande de rendez-vous exprimée le 13 décembre dernier, Pierrick Horel, Président de Jeunes Agriculteurs et Arnaud Rousseau, Président de la FNSEA ont été reçus individuellement ce lundi 13 janvier par Monsieur

Lundi, une délégation de la FDSEA 53 a rencontré les responsables de l’Union des métiers de l’hôtellerie restauration de la Mayenne (Umih 53). Lundi matin, Isabelle Girard et Dominique Pivette respectivement présidente et déléguée générale

Les réunions cantonales ont démarré lundi dernier, réunissant déjà une centaine d’adhérents. Preuve, s’il en faut, que les sujets ne manquent pas et que les attentes quant aux propositions du syndicat restent fortes. Mayenne Une

Le 20 décembre, les élus de la FDSEA 53 ont rencontré les représentants de Biocoop, dont Fabrice Thière, président du directoire de Mayenne Bio Soleil, et Frédéric Faure, vice-président national de Biocoop. Les échanges ont

Comme chaque année, la FDSEA organise ses réunions cantonales. Avec, cette année, les élections à la Chambre d’agriculture en ligne de mire. Comme tous les ans, la FDSEA de la Mayenne débute l’année civile par

Tenues d’abord à Mayenne la semaine dernière, puis à Saint-Samson mercredi, les trois réunions organisées par la FDSEA et Polleniz sifflent le top départ de la cinquième campagne d’opérations collectives de régulation des corneilles noires

Le jeudi 12 décembre, la section porcine s’est réunie à Méral pour discuter de la conjoncture avec Arnaud Clouet le secrétaire général de la Fédération Nationale Porcine (FNP) et Eric Thébault le directeur de la FNP.

Négociations commerciales : les producteurs de lait ne peuvent pas être la variable d’ajustement !

L’ouverture des négociations commerciales anticipée est une source d’inquiétude très forte pour
les éleveurs laitiers. À aucun moment dans la communication de Bruno Le Maire, l’exemption qui
prévalait jusque-là pour la filière laitière n’a été confirmée. Pourtant, plus que jamais, nous avons
besoin de signaux durables pour assurer le renouvellement des générations : en 2022, la France
était à la traîne en termes du prix du lait, les producteurs ont accepté une déconnexion avec leurs
voisins européens, convaincus qu’EGalim les protégerait lors d’un retournement de marché !
Encore faudrait-il que l’État ne casse pas toute cette dynamique !

La FNPL n’accepte pas que le ministre de l’Économie puisse annoncer des baisses de prix dès le
mois de janvier alors qu’à l’amont, les charges se situent toujours à des niveaux élevés. Rappelons
que les éleveurs ne maitrisent pas plus que Bercy la conjoncture mondiale et son impact sur les
comptes d’exploitation des fermes.
La France est – parmi les principaux pays producteurs européens – le seul où la collecte continue de
reculer, soyons conscients qu’à terme, c’est toute la filière qui est en danger. La FNPL réclame
donc une mise en oeuvre exemplaire des lois EGalim dans le secteur laitier : cela passe
évidemment, si nécessaire, par des médiations ou des mesures coercitives. Cependant les relations
de filière ne peuvent se résumer qu’à des conflits juridiques, la confiance et la co-construction entre
les acteurs doivent exister et perdurer.
Le travail conjoint et complémentaire des OP et de la FNPL montre que des résultats ont été obtenus
puisque certaines entreprises affichent des objectifs de prix 2023 au-dessus de 2022 tout en
garantissant une origine France de leurs produits laitiers. Pour la FNPL toutes les entreprises,
tant privées que coopératives doivent entendre l’urgence et arriver en fin d’année au même
résultat.
Aujourd’hui, davantage de questions se posent :

  • Comment atteindre les objectifs ambitieux du Pacte et de la Loi d’Orientation et d’Avenir
    agricoles (PLOA) si dans le même temps l’État réclame des baisses de prix des produits
    alimentaires et donc de la rémunération des éleveurs ?
  • L’alimentaire serait-il le seul levier pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages ?
  • L’État est-il prêt à ouvrir la porte aux importations pour que cela coûte moins cher aux
    consommateurs sans souci de qualité ou de durabilité ?
  • Faudrait-il donc passer outre une application scrupuleuse des lois EGalim avant même son
    application pleine entière en dépit de votes unanimes des parlementaires ?

L’État doit tenir ses engagements en faveur de la rémunération des
producteurs !