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Alors que la FNSEA appelle à un sursaut massif des agriculteurs, en particulier à partir du 26 mai prochain, date à laquelle les députés doivent entamer en plénière l’examen de la proposition de loi visant à

L’appel à projet MAEC PRM et API prolongé jusqu’au 9 juin pour permettre au plus grand nombre de s’inscrire dans ce dispositif. L’appel à projet MAEC PRM (campagne 2025), initialement ouvert du 1er jour ouvré d’avril

Alors que les agriculteurs attendaient, dans la Proposition de loi Contraintes, une réponse claire et ambitieuse correspondant aux engagements pris après les mobilisations historiques de 2024, les députés, lors des travaux en commission, sont en

En votant, chacun peut contribuer à défendre un régime de protection sociale unique, fondé sur la solidarité, la proximité et l’écoute des réalités du terrain. Jeunes Agriculteurs et la FNSEA portent une liste engagée pour

1. Le service d’eau et biodiversité de la DDT en quelques mots Ce service a notamment pour mission la protection de la qualité des eaux et la lutte contre la pollution diffuse par les nitrates.

À l’occasion des 10 ans du logo « Le Porc Français » (LPF), Mickaël Guilloux, président du CRP Pays de la Loire et secrétaire général de la FDSEA 53, a partagé ses réflexions sur les stratégies de

Depuis le vendredi 25 avril, un premier groupe de la Section départementale des anciens exploitants agricoles de la FDSEA de la Mayenne (SDAE 53) est en séjour au Monténégro. Visites d’un domaine viticole et d’une

« Face à l’augmentation des populations de sangliers sur le département où le niveau de prélèvements a atteint 5 212 sangliers sur la saison 2024-2025, et face à l’augmentation des dégâts aux cultures agricoles et

La préfète de la Mayenne a décidé de classer certaines communes en « cercle 2 » suite à des attaques de loups. Ce classement permet aux éleveurs de ces communes de bénéficier d’aides pour financer

Au beau milieu des pourparlers entre les Etats-Unis et la Commission européenne, certains jouent les oiseaux de mauvais augure pour accélérer la procédure de ratification de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur

Prosulfocarbe, de nouvelles règles d’utilisation

Depuis 2017, suite à plusieurs détections de prosulfocarbe sur des cultures non-cibles, entrainant parfois la destruction des lots, les conditions d’usage avaient été restreintes.

En effet, la molécule très utilisée en France est sous surveillance accrue depuis plusieurs années et l’Anses a procédé à une nouvelle évaluation des risques pour les riverains en tenant compte des évolutions méthodologiques les plus récentes. Cette analyse a conduit l’Anses à revoir les conditions d’utilisation avec une mise en application au 1er novembre 2023. En voici une synthèse :

 Jusqu’au 31/10/23A compter du 01/11/23
Dispositif de réduction de la dérivel’application doit se faire avec des buses à injection d’air homologuées « réduction des zones non traitées (ZNT) » de préférence 90%L’application doit se faire avec des buses permettant une réduction de 90 % de la dérive de pulvérisation et avec une distance de sécurité de 10 mètres avec les zones d’habitation, ou application d’une distance de sécurité de 20 mètres le temps de s’équiper de ces buses plus performantes
Dose maximale Les doses maximales de prosulfocarbe autorisées à l’hectare doivent être réduite d’au moins 40%.

L’Anses précise que d’ici au 30 juin 2024, « les entreprises qui détiennent une autorisation de mise sur le marché de ces produits devront impérativement transmettre des données relatives à l’impact de ces nouvelles conditions d’emploi sur la réduction des expositions des riverains. En cas d’absence de démonstration probante, les autorisations seront retirées sans aucun délai ».

Pas de changement pour les cultures non-cibles

Les préconisations pour les applications d’automne visant à limiter la contamination des cultures non-cibles restent les mêmes :

1 – Dans le cas de cultures non-cibles situées à moins de 500 mètres de la parcelle traitée : ne pas appliquer le produit avant la récolte de ces cultures.

2 – Dans le cas de cultures non-cibles situées à plus de 500 mètres et à moins d’un kilomètre de la parcelle traitée :

  • Ne pas appliquer le produit avant la récolte de ces cultures ;
    • Ou, en cas d’impossibilité, appliquer le produit uniquement le matin avant 9 heures ou le soir après 18 heures, en conditions de température faible, d’hygrométrie élevée et sans vent.

Les cultures non-cibles concernées sont les suivantes :

  • cultures fruitières : pommes, poires ;
  • cultures légumières : mâche, épinard, cresson des fontaines, roquette, jeunes pousses ;
  • cultures médicinales : artichaut, bardane, cardon, chicorée, piloselle, radis noir, bourgeon de cassis, echinacée, pissenlit, cataire, vigne rouge (feuilles).
  • autres cultures : sarrasin, quinoa, chia, millet, moha, sorgho.

Quali’Cible est un service gratuit proposé par Syngenta qui facilite l’identification des parcelles sur lesquelles se trouvent des cultures sensibles et détermine leur distance par rapport à la parcelle où une application de prosulfocarbe est envisagée. Quali’Cible est ac­cessible à partir d’un moteur de recherche ou du site du fournisseur. Cet outil d’aide à la décision ne peut néanmoins s’affranchir d’une vérification des informa­tions auprès du voisinage.

Désherber sans prosulfocarbe : est-ce possible ?
Dans le cas où la récolte des cultures avoisinantes conduit à un décalage de l’application trop tardif (risque d’échec de désherbage ou au-delà de la limite régle­mentaire), il est recommandé de remplacer le produit, ou l’association de produits à base de prosulfocarbe, par une autre solution de désherbage n’en contenant pas.
Des exemples de programmes sans prosulfocarbe en blé tendre, orge d’hiver et blé dur sont à retrouver dans les documents « Choisir & décider », disponibles sur ar­valis-infos.fr, rubrique « Télécharger les résultats et pré­conisations Arvalis ».