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Le samedi 12 octobre, la FDSEA et les JA de la Mayenne ont rencontré Françoise Gatel, nouvelle ministre déléguée à la Ruralité, lors du forum des maires à Laval. Françoise Gatel a félicité la Mayenne

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Le 15 octobre, lors d’un webinaire sur la MHE et la FCO (fièvre catarrhale ovine), Cyril Boulay, responsable technique du GDS de la Mayenne, a annoncé la découverte d’un foyer de MHE à Placé. Dix

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Un an, quasiment jour pour jour, après le début des manifestations agricoles historiques, Jeunes Agriculteurs et la FNSEA sont satisfaits de voir leurs propositions sur la compétitivité reprises dans le Projet de Loi de Finances

Mercredi 9 octobre, suite à une demande écrite de la FDSEA et des JA, les propriétaires fonciers de la Mayenne apprenaient l’acceptation d’un dégrèvement de 35 % de la TFNB sur les terres arables et

Les premiers versements des avances liées à la Politique agricole commune doivent arriver sur les comptes des exploitants agricoles concernés dès mercredi de la semaine prochaine. Dans un communiqué du mercredi 9 octobre, la préfecture

Mardi 8 octobre, près de 300 adhérents de la section départementale des anciens exploitants de la FDSEA 53 se sont réunis en assemblée générale à Loiron, plaçant le niveau des pensions de retraite au cœur

La FRSEA et JA Pays de la Loire ont échangé avec leur réseau local sur la décision prise par Lactalis d’abandonner 130 producteurs de lait de la région. L’incompréhension domine chez les producteurs, encore sous

En vue d’une rencontre de travail sur le Choucas des Tours prévue le 17 octobre prochain, FDSEA, JA, Chambre d’agriculture, Fédération des chasseurs, Polleniz, AMR et AMF de la Mayenne (associations des maires) vous invitent

Violences : jusqu’où cela va-t-il aller ?

Dans la nuit de dimanche à lundi, un jeune agriculteur de Loire-Atlantique a été victime de violences physiques et a vu l’un de ses bâtiments agricoles incendié, visiblement par des militants écolos. Interview de Dominique Rousseau ?

Je tiens d’abord à apporter tout mon soutien à ce jeune agriculteur, blessé et choqué, ainsi qu’à sa famille qui l’est tout autant. Nous attendons de la part des autorités et de la justice une réponse d’une très grande fermeté lorsque les auteurs de ces méfaits seront interpelés, et j’espère qu’ils le seront ! Car c’est un pas supplémentaire vers la violence et la stigmatisation de notre métier qui vient d’être franchi. Au début c’était les réseaux sociaux, puis ça a été les tags dans les exploitations, puis les intrusions sans effraction, puis les intrusions avec destruction de matériel comme chez les maraichers nantais ce printemps. Aujourd’hui, ce sont les violences physiques et les incendies. C’est quoi l’étape d’après ? Un agriculteur mort ou un militant mort parce que l’agriculteur se sera défendu ? 

Son appartenance au réseau FNSEA – JA pourrait être un des motifs de l’agression au vu des tags laissés sur la route, anti-FNSEA et anti « agro-business ». Cela vous inquiète-t-il ?

Bien sûr. Comment ne pas l’être ? Un certain nombre de responsables et d’agriculteurs de tout le grand Ouest ont reçu en juillet des lettres anonymes, avec des menaces très claires de passage à l’acte visant à incendier et détruire ce prétendu « modèle agricole » et ceux qui le défendent. Chez ce jeune agriculteur, ils ont incendié le bâtiment qui abritait le pulvé, qui est le symbole absolu pour eux de cette agriculture à combattre. Il y a des disciples complètement fanatisés de ce genre de lutte, notamment en Loire-Atlantique où sont regroupés bon nombre de ces activistes, que l’on a aussi vus à Sainte-Soline sur les mouvements anti-bassines. Certes, ils sont extrêmement minoritaires au sein de la population générale, qui globalement nous soutient. Mais on assiste à une forme de radicalisation de ces mouvements et de banalisation de la violence, entretenue par certains discours politiques extrêmement complaisants, et d’un manque de fermeté générale. Comment par exemple expliquer que sur le procès des activistes anti-élevage au tribunal du Mans, la justice ne soit toujours pas rendue 3 ans après les faits ? Comment expliquer que le Conseil d’Etat ait suspendu la dissolution des Soulèvements de la Terre cet été ? Tout cela leur amène un sentiment d’impunité, et leur donne des ailes pour aller toujours plus loin.

La plupart des élus politiques ont dénoncé les faits de violence dont a été victime ce jeune agriculteur. Mais d’une manière générale, diriez-vous que les politiques ont une part de responsabilité dans ce climat de défiance ?

Oui. Certains plus que d’autres, notamment ceux qui soufflent sans arrêt sur les braises en expliquant que l’agriculture est à l’origine de tous les maux de la Terre. Mais il y a aussi tous les autres, les modérés, qui viennent bien-sûr condamner les violences quand elles ont lieu comme ici, mais qu’on n’entend pas beaucoup monter au créneau lorsque nous subissons des attaques en règle du conseil d’Etat, ou de la cour des comptes, ou pire encore de notre ancien ministre de l’Agriculture, Bruno le Maire, aujourd’hui ministre de l’Économie. Tout cela entretient une petite musique de fond. En ne menant pas la bataille politique, en n’étant pas clairs avec les gens sur les enjeux de souveraineté alimentaire, en laissant le flou s’installer sur certains débats, ils nous laissent en première ligne à devoir justifier de notre modèle agricole. Et donc en premières cibles de ces militants.