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Vendredi 12 septembre, nous avons rencontré l’eurodéputée Valérie Hayer aux côtés des JA 53 et de la Chambre d’agriculture. Cette rencontre a été l’occasion d’aborder plusieurs dossiers majeurs pour l’avenir de nos exploitations : le

Pour sa première visite officielle en exploitation agricole depuis son arrivée en Mayenne le 1er septembre, la préfète Nadège Baptista a répondu à l’invitation de la FDSEA 53. Le vendredi 12 septembre, elle s’est rendue

La préfecture de la Mayenne a communiqué sur la situation des bassins hydrographiques du département, mardi 16 septembre. Les récentes pluies permettent un assouplissement des restrictions. L’Oudon est rétrogradé en alerte, et la Sarthe amont,

Depuis juillet, des courriels ont été adressés à l’ensemble des agriculteurs dont les télédéclarations PAC 2025 présentent une ou des anomalies. Des relances peuvent également être faites par téléphone par la DDT53.  Rappelons que le 3STR, introduit

Comme redouté, la Commission européenne a officiellement lancé, ce mercredi 3 septembre, la procédure de ratification de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (en même temps d’ailleurs que celle de l’accord avec

Bandes végétalisées, les règles à connaitre La mesure de maintien de bandes enherbées concerne tous les exploitants ayant au moins un îlot cultural en zone vulnérable, pour tous les îlots culturaux en zone vulnérable qui

Les dernières précipitations ont permis une remontée des débits des cours d’eau. Les seuils des bassins hydrographiques en Mayenne évoluent donc : l’Oudon reste en alerte renforcée ; la Sarthe amon, aval, la Mayenne amont

Lactalis : opprimer les producteurs et leurs représentants, encore et toujours !  Cela va faire un an que Lactalis a décidé de rompre unilatéralement des contrats avec les éleveurs pour 10 % de sa collecte.

Il y a déjà deux mois, la Mayenne vibrait au rythme du Tour de France avec un moment inoubliable : la fresque agricole réalisée à Marigné-Peuton par la FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs. Sous

SOLAAL sur le Grand Ouest lance un appel au don de lait pour valoriser les éleveurs qui sont déjà engagés dans la démarche et inciter ceux qui ne font pas encore de don de lait

Excès d’eau et obligations de couverture hivernale, demande de dérogation

Les fortes pluviométries de ces dernières semaines engendrent des difficultés pour pénétrer dans les parcelles. FDSEA et JA alertent la préfecture de Mayenne sur les impossibilités de répondre à certaines obligations réglementaires, afférentes à la couverture hivernale des sols.

Adapter la réglementation aux réalités du terrain

Faire preuve de pragmatisme… C’est ce qu’ont une nouvelle fois demandé la FDSEA et JA dans un courrier commun adressé cette semaine à Marie-Aimée Gaspari, préfète de Mayenne. Alors que se joue actuellement la validation du prochain programme Nitrates, la couverture hivernale des sols reste une obligation imposée à tout agriculteur situé en zone vulnérable (présente sur la totalité du département de la Mayenne), mais aussi hors zone vulnérable suite à la mise en place de la nouvelle programmation de la Pac (via la BCAE6). Obligation qui, compte tenu d’un mois d’octobre record en pluviométrie, parait difficile à respecter dans de nombreux cas, notamment après les récents battages de maïs.

Octobre 2023 : mois record en pluviométrie

Le mois passé ressort comme un mois record de pluviométrie. Les relevés de la station météorologique de L’Huisserie ont montré qu’il n’était jamais tombé autant de pluie sur le département en octobre depuis 2005 (année à laquelle les mesures ont commencé). Les experts météorologues indiquent que le cumul des précipitations sur le mois atteindrait plus de 180 mm, dépassant le précédent record établi en octobre 2012 où il était tombé 155 mm de pluie. « Dès lors, bon nombre de parcelles du département se retrouvent actuellement ennoyées, constate Florent Renaudier, président de la FDSEA. Cette situation génère des retards dans les semis d’automne. Elle génère également des difficultés pour procéder au mulching après les battages ».

Mulcher 15 jours maxi après la récolte

Pour rappel, la réglementation impose formellement à tous les exploitants le broyage et l’enfouissement superficiel des cannes sous 15 jours après battage. « Jusqu’à cet automne, les cultures de maïs et de sorgho avaient été particulièrement sauvegardées par la météo sur notre département. Les conditions satisfaisantes de semis et les précipitations estivales tombées au bon moment ont permis d’engendrer des récoltes de fourrages correctes et de qualité. Les silos ont été remplis rapidement ! », souligne l’éleveur de Laubrières, ravi. Et d’ajouter : « les soles de cultures de printemps battues ont de fait été plus importantes qu’à l’accoutumée, ce qui étaye d’autant plus la démarche que nous engageons envers les services de l’Etat ». Par démarche, le président de la FDSEA indique avoir cosigné avec le président des Jeunes agriculteurs, un courrier demandant à la préfète de Mayenne de mettre exceptionnellement en place un système d’exemption à la couverture hivernale des sols. Il viserait les exploitants mayennais en situation de ne pouvoir respecter cette année l’obligation de broyer et d’enfouir les résidus de cultures après battages, faute de pouvoir pénétrer dans les parcelles. « Nous l’avions déjà alertée l’an passé sur les répercussions morales et économiques de précédents contrôles de l’OFB menés chez des éleveurs porcins, qui n’avaient pu mulcher les cannes de leurs maïs justement à cause des excès d’eau ». Les responsables agricoles le martèlent : « de tels épisodes, la profession n’entend pas les revivre ! ».