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Le Tribunal judiciaire de Laval a rendu son jugement dans l’affaire qui nous oppose depuis près de dix ans au groupe Lactalis. Le verdict est tombé : la FDSEA53 est condamnée à verser plus de

Jeunes Agriculteurs et la FNSEA réaffirment avec force leur opposition totale à l’accord de libre-échange avec les pays du MERCOSUR. En validant l’accord en l’état, malgré la promesse de mesures de sauvegarde, la Commission Européenne

Les dernières observations des niveaux d’eau indiquent une aggravation de la situation hydrologique dans le département. Le prochain arrêté préfectoral devrait placer la quasi-totalité des bassins en alerte renforcée, à l’exception du bassin Mayenne amont

Les éleveurs de poules pondeuses dénoncent vivement la commercialisation et la promotion d’oeufs ukrainiens dans les rayons des enseignes Leclerc et Carrefour. Ces œufs, issus de poules élevées en cage ne respectant pas le standard

La procédure de ratification de l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur est désormais lancée. Après un report en début d’été, la présentation de l’accord auprès du collège des Commissaires s’est finalement tenue ce matin.

Ce mercredi, la préfète de la Mayenne et le président de la chambre d’agriculture ont signé la Charte départementale des contrôles en exploitation agricole. Cette charte s’inscrit dans le cadre de la circulaire du Premier

Dans un communiqué publié le mercredi 27 août, la préfecture de la Mayenne rappelle que « la situation reste préoccupante », et ce, « malgré les récentes pluies ». Aussi, les restrictions d’usages de l’eau

La censure par le Conseil constitutionnel de l’article 2 de la loi Duplomb, qui visait à permettre l’usage de l’acétamipride en France, suscite une vive inquiétude dans le monde agricole. Cette molécule, autorisée dans 26

L’indice national des fermages s’établit pour 2025 à 123,06. Ainsi, la variation de l’indice national des fermages 2025 par rapport à l’année 2024 est de + 0,42 %. L’indice national des fermages est utilisé pour

Lactalis secoue la filière laitière : les éleveurs en colère

Alors que les éleveurs laitiers sont en plein travaux avec son lot d’incertitudes, que les inquiétudes grandissent sur les conséquences des maladies sanitaires qui affectent les troupeaux, les éleveurs pensaient au moins être épargnés sur le volet économique après plusieurs années difficiles.

C’était sans compter sur Lactalis. Dans un contexte où la filière doit se mobiliser pour apporter du positif pour répondre à l’enjeu du renouvellement des générations et de l’attractivité des métiers, l’annonce du groupe Lactalis de réduire sa production en licenciant ses producteurs est vécue comme une déflagration par les principaux concernés mais aussi par tous les éleveurs. Cette décision est également empreinte d’incompréhension.

Pour la FRSEA Ouest lait, sur le court terme, l’enjeu est simple : aucun producteur ne doit être laissé sur le bas-côté.

Chacun dans son rôle, les organisations de producteurs, les FDSEA et la FRSEA Ouest lait vont tout mettre en œuvre pour trouver des solutions. Si il y a une urgence immédiate pour rassurer les producteurs sur leur devenir, nous nous devons également de la jouer collectif.

Collectif face à Lactalis qui devra assumer jusqu’au bout sa décision en mettant la main à la poche pour les éleveurs lésés avec un préjudice important.

Collectif avec tous les producteurs, ceux qui sont en organisation de producteurs mais aussi les autres. Ceux qui sont en bio et qui font le choix de poursuivre. Ceux qui sont excentrés.

Sur le moyen terme, nous devons accélérer notre réflexion sur l’organisation des producteurs face à la gestion de la production. Les organisations de producteurs doivent demain être capables de gérer les volumes en collectif avec plusieurs acheteurs. Pour cela, la massification de l’offre de lait doit s’engager et les outils de gestion collective doivent être disponibles pour les OP.

Les perspectives d’évolution de collecte devraient faire réagir les entreprises mais également les distributeurs sur leur sécurisation d’un approvisionnement d’un lait local français et durable.

Même avec une perspective de baisse de la production au niveau national mais également dans nos bassins de production de l’Ouest, nous le constatons amèrement, rien n’est acquis et le rapport de force que l’on pensait profiter à terme aux producteurs a été déplacé.

La FRSEA Ouest lait n’accepte pas cette situation et se mobilisera chaque instant pour donner aux producteurs la place qui est la leur : au cœur de la filière laitière avec un travail reconnu et une rémunération à la hauteur des attentes.