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Depuis juillet, des courriels ont été adressés à l’ensemble des agriculteurs dont les télédéclarations PAC 2025 présentent une ou des anomalies. Des relances peuvent également être faites par téléphone par la DDT53.  Rappelons que le 3STR, introduit

Bandes végétalisées, les règles à connaitre La mesure de maintien de bandes enherbées concerne tous les exploitants ayant au moins un îlot cultural en zone vulnérable, pour tous les îlots culturaux en zone vulnérable qui

Les dernières précipitations ont permis une remontée des débits des cours d’eau. Les seuils des bassins hydrographiques en Mayenne évoluent donc : l’Oudon reste en alerte renforcée ; la Sarthe amon, aval, la Mayenne amont

Lactalis : opprimer les producteurs et leurs représentants, encore et toujours !  Cela va faire un an que Lactalis a décidé de rompre unilatéralement des contrats avec les éleveurs pour 10 % de sa collecte.

Il y a déjà deux mois, la Mayenne vibrait au rythme du Tour de France avec un moment inoubliable : la fresque agricole réalisée à Marigné-Peuton par la FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs. Sous

SOLAAL sur le Grand Ouest lance un appel au don de lait pour valoriser les éleveurs qui sont déjà engagés dans la démarche et inciter ceux qui ne font pas encore de don de lait

Le Copa-Cogeca lance une enquête auprès de tous ses membres sur les contraintes environnementales et réglementaires en élevage. Il est très important d’y répondre : la Commission européenne travaille actuellement sur un chantier de simplification qui inclut

Le Tribunal judiciaire de Laval a rendu son jugement dans l’affaire qui nous oppose depuis près de dix ans au groupe Lactalis. Le verdict est tombé : la FDSEA53 est condamnée à verser plus de

Jeunes Agriculteurs et la FNSEA réaffirment avec force leur opposition totale à l’accord de libre-échange avec les pays du MERCOSUR. En validant l’accord en l’état, malgré la promesse de mesures de sauvegarde, la Commission Européenne

Les dernières observations des niveaux d’eau indiquent une aggravation de la situation hydrologique dans le département. Le prochain arrêté préfectoral devrait placer la quasi-totalité des bassins en alerte renforcée, à l’exception du bassin Mayenne amont

Négociations commerciales : les producteurs de lait ne peuvent pas être la variable d’ajustement !

L’ouverture des négociations commerciales anticipée est une source d’inquiétude très forte pour
les éleveurs laitiers. À aucun moment dans la communication de Bruno Le Maire, l’exemption qui
prévalait jusque-là pour la filière laitière n’a été confirmée. Pourtant, plus que jamais, nous avons
besoin de signaux durables pour assurer le renouvellement des générations : en 2022, la France
était à la traîne en termes du prix du lait, les producteurs ont accepté une déconnexion avec leurs
voisins européens, convaincus qu’EGalim les protégerait lors d’un retournement de marché !
Encore faudrait-il que l’État ne casse pas toute cette dynamique !

La FNPL n’accepte pas que le ministre de l’Économie puisse annoncer des baisses de prix dès le
mois de janvier alors qu’à l’amont, les charges se situent toujours à des niveaux élevés. Rappelons
que les éleveurs ne maitrisent pas plus que Bercy la conjoncture mondiale et son impact sur les
comptes d’exploitation des fermes.
La France est – parmi les principaux pays producteurs européens – le seul où la collecte continue de
reculer, soyons conscients qu’à terme, c’est toute la filière qui est en danger. La FNPL réclame
donc une mise en oeuvre exemplaire des lois EGalim dans le secteur laitier : cela passe
évidemment, si nécessaire, par des médiations ou des mesures coercitives. Cependant les relations
de filière ne peuvent se résumer qu’à des conflits juridiques, la confiance et la co-construction entre
les acteurs doivent exister et perdurer.
Le travail conjoint et complémentaire des OP et de la FNPL montre que des résultats ont été obtenus
puisque certaines entreprises affichent des objectifs de prix 2023 au-dessus de 2022 tout en
garantissant une origine France de leurs produits laitiers. Pour la FNPL toutes les entreprises,
tant privées que coopératives doivent entendre l’urgence et arriver en fin d’année au même
résultat.
Aujourd’hui, davantage de questions se posent :

  • Comment atteindre les objectifs ambitieux du Pacte et de la Loi d’Orientation et d’Avenir
    agricoles (PLOA) si dans le même temps l’État réclame des baisses de prix des produits
    alimentaires et donc de la rémunération des éleveurs ?
  • L’alimentaire serait-il le seul levier pour redonner du pouvoir d’achat aux ménages ?
  • L’État est-il prêt à ouvrir la porte aux importations pour que cela coûte moins cher aux
    consommateurs sans souci de qualité ou de durabilité ?
  • Faudrait-il donc passer outre une application scrupuleuse des lois EGalim avant même son
    application pleine entière en dépit de votes unanimes des parlementaires ?

L’État doit tenir ses engagements en faveur de la rémunération des
producteurs !