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Depuis juillet, des courriels ont été adressés à l’ensemble des agriculteurs dont les télédéclarations PAC 2025 présentent une ou des anomalies. Des relances peuvent également être faites par téléphone par la DDT53.  Rappelons que le 3STR, introduit

Bandes végétalisées, les règles à connaitre La mesure de maintien de bandes enherbées concerne tous les exploitants ayant au moins un îlot cultural en zone vulnérable, pour tous les îlots culturaux en zone vulnérable qui

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SOLAAL sur le Grand Ouest lance un appel au don de lait pour valoriser les éleveurs qui sont déjà engagés dans la démarche et inciter ceux qui ne font pas encore de don de lait

Le Copa-Cogeca lance une enquête auprès de tous ses membres sur les contraintes environnementales et réglementaires en élevage. Il est très important d’y répondre : la Commission européenne travaille actuellement sur un chantier de simplification qui inclut

Le Tribunal judiciaire de Laval a rendu son jugement dans l’affaire qui nous oppose depuis près de dix ans au groupe Lactalis. Le verdict est tombé : la FDSEA53 est condamnée à verser plus de

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Réforme du classement des cours d’eau : le sabordage d’un système qui fonctionne

Depuis le 3 février dernier et ce jusqu’au 25 février, un projet de nouvel arrêté préfectoral relatif à l’interdiction de l’application de produits phytopharmaceutiques à proximité des milieux aquatiques, est en consultation publique. Il fait suite au recours en contentieux déposé et remporté par FE53 et FNE Pays de la Loire. FDSEA53 et JA53 s’opposent formellement à ce projet de texte, qualifié « d’anti bon sens », et dénoncent par là-même les attaques faites au monde agricole.

Mickaël Guilloux et Guillaume Bellet, respectivement secrétaires généraux de la FDSEA53 et de JA 53 nous explicitent les enjeux d’un tel texte.

Quel est l’état d’esprit des agriculteurs face à ce projet d’arrêté préfectoral relatif à l’interdiction de l’application de produits phytopharmaceutiques ?

  • Mickael Guilloux : « Aujourd’hui, le monde agricole est outré de la remise en cause d’un système qui fonctionne très bien depuis une dizaine d’années. À ma connaissance, jamais le moindre abus du système n’a été déploré. Un juste équilibre a été trouvé entre enjeux environnementaux et contrainte agronomique. »
  • Guillaume Bellet : « Cela représente des années de travail sur nos pratiques culturales, nos réflexions sur nos assolements et nos choix économiques, remises en question. Depuis des années, on nous somme de produire moins de viande, parfois au profit des cultures, pour maintenant nous ajouter des contraintes sur la conduite de ces mêmes cultures. Où est le bon sens ? »

Concrètement, quel problème représente ce nouvel arrêté pour les agriculteurs mayennais ?

  • Guillaume Bellet  : « Il est important que chacun comprenne l’impact de soumettre les fossés aux mesures ZNT (NDLR : Zone de non-traitement). Cela représente sur le département 1500 km de linéaires, soit presque 20 % de plus. Pour les agriculteurs, cela se traduit par un minimum de 1 500 ha de zone de non-traitement et des zones que nous ne pourrons plus cultiver convenablement, car ce sont des surfaces fragmentées. Il nous est impossible humainement ou financièrement de travailler des quarts ou des huitièmes de parcelles de manière différenciée. Les exploitations en Mayenne sont déjà contraintes par le relief, le bocage et un réseau de cours d’eau plutôt dense. Nous composons déjà avec des parcelles de taille modeste et aux formes parfois compliquées. Ne rajoutons pas plus de contraintes ! » 

Si le nouvel arrêté est signé, tout le monde va être concerné ?

  • Mickael Guilloux : « Des fossés, il y en a partout ! Tout le monde est potentiellement concerné… Imaginez-vous que ce sont bien souvent les exploitations ayant déjà des obligations de maintien de bandes enherbées et de ZNT qui vont être les plus pénalisées. Ces exploitations déjà très contraintes vont immanquablement se retrouver en grande difficulté, mettant en péril leur modèle économique avec un grand manque à gagner. Tout cela ne peut se traduire que par une perte de compétitivité de l’agriculture et, finalement, une perte de souveraineté alimentaire dans notre département où l’agroalimentaire est le premier secteur économique et un important pourvoyeur d’emplois. »

Tout est déjà perdu ?

  • Guillaume Bellet  : « Non pas dans l’immédiat. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 25 février, on invite tous les agriculteurs et notamment les riverains proches du monde agricole à se mobiliser pour y inscrire leurs avis. Sur le champ de la défense juridique, on compte bien évidemment sur le vote du projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière alimentaire et agricole, qui donnera du poids à la production agricole en la qualifiant d’intérêt général majeur. Le texte est en cours d’examen au Sénat. Dans tous les cas, voici encore un exemple concret de manque de bon sens, à l’inverse de ce que nous avons cranté depuis des mois. »

Participez à la consultation publique sur le projet de nouvel arrêté « cours d’eau »

Exprimez vos inquiétudes, vos avis, vos arguments, en participant à la consultation en ligne sur le site de la Préfecture. Projet d’arrêté préfectoral : interdiction de l’application de produits phytopharmaceutiques – Consultation du public – Publications – Les services de l’État en Mayenne