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L’eau est un patrimoine commun de la Nation, comme le reconnaît le Code de l’environnement. Sa gestion doit donc relever d’une responsabilité collective, équilibrée et transparente, au service de l’intérêt général. Cette exigence environnementale rejoint

La préfecture de la Mayenne a communiqué sur la situation de l’étiage au 28 octobre dans le département. L’évolution des débits des cours d’eau conduit à rétrograder la Mayenne médiane et aval et l’Oudon en

Le 23 juillet dernier, la FDSEA 53 et les JA 53 avaient écrit à la Préfète et au Directeur départemental des Finances publiques (DDFip) de la Mayenne. Après les violents épisodes de grêle de juin

Le prosulfocarbe est un herbicide largement utilisé en France, particulièrement sur les cultures de céréales, pommes de terre et quelques cultures légumières. Son autorisation a pu être maintenue grâce à la mobilisation professionnelle, mais avec des conditions

Jusqu’ici en accord avec la stratégie vaccinale du gouvernement contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), FNSEA, JA, FNPL, FNB dénoncent les nouvelles mesures prises par le gouvernement, dans un communiqué le 17 octobre, une décision

La Section départementale des anciens exploitants agricoles (SDAE 53) de la FDSEA53 a tenu son assemblée générale mardi 21 octobre à Loiron-Ruillé, avec plus de 300 participants. « On a connu les JA, maintenant on

« Dans un contexte de progression rapide de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) en France, et suite aux annonces ministérielles, le CRIEL Normandie Lait et le Cilouest souhaitent relayer auprès de chacun d’entre vous le courrier

La préfecture de la Mayenne a communiqué une nouvelle évaluation de la situation hydrologique au 21 octobre 2025. Malgré quelques épisodes de pluie ponctuels ces dernières semaines, les débits des cours d’eau restent faibles, et

La préfète de la Mayenne a annoncé le lancement des paiements d’avances sur les aides de la Politique agricole commune (PAC) à compter du 16 octobre 2025. Cette année, 98 % des exploitants agricoles mayennais

La préfecture de la Mayenne a communiqué une nouvelle évaluation de la situation hydrologique au 15 octobre 2025. Malgré quelques épisodes de pluie ponctuels ces dernières semaines, les débits des cours d’eau restent faibles, et

Rencontre avec Valérie Hayer : défendre notre souveraineté alimentaire, ça passe par la compétitivité

Vendredi 12 septembre, nous avons rencontré l’eurodéputée Valérie Hayer aux côtés des JA 53 et de la Chambre d’agriculture. Cette rencontre a été l’occasion d’aborder plusieurs dossiers majeurs pour l’avenir de nos exploitations : le Mercosur, les relations commerciales avec la Chine, la réforme de la PAC et la concurrence de l’Ukraine.

Mercosur : une position à clarifier

Dès le début de l’échange, notre président Florent Renaudier a interpellé Valérie Hayer : « Nous avons le sentiment que votre position n’est pas très tranchée concernant le Mercosur ». L’eurodéputée a répondu que la position de la France restait « clairement non en l’état », tout en précisant attendre la rédaction d’une clause de sauvegarde au niveau européen. Pour elle, l’essentiel sera de renforcer les clauses miroirs et les contrôles phytosanitaires face aux importations étrangères.

La filière porcine frappée par le « dumping » chinois

Les échanges se sont ensuite concentrés sur la Chine. Depuis le 10 septembre, les exportateurs européens de porc doivent verser une caution de 20 % sur leurs ventes en raison d’une enquête antidumping lancée par Pékin. Une mesure qui fragilise lourdement la filière, alors que la Chine reste le premier client du porc français.

Étienne Dalibard, président des JA 53 et éleveur porcin à Montjean, a rappelé l’impact concret pour nos exploitations : « Pour un élevage de 200 truies, 4 centimes de moins sur le kilo de porc, c’est 40 000 euros de perte par an. Aujourd’hui, nous sommes à 1,66 € le kilo alors qu’il nous faut 1,81 € pour atteindre l’équilibre. Et les charges, elles, ne baissent pas ».

Réforme de la PAC et concurrence ukrainienne

Concernant la PAC 2023-2027, Florent Renaudier a reconnu que le nouveau cadre avait permis un rééquilibrage après une période difficile pour les éleveurs laitiers : « On va dire que tout le monde y trouve son compte en Mayenne. Mais quand on parle PAC, je préfère qu’on parle d’aides et non de revenus ». En moyenne, un élevage mayennais touche environ 27 000 € d’aides PAC sur cette période.

Autre sujet de préoccupation : l’Ukraine. Les représentants de la FDSEA 53, des JA 53 et de la Chambre d’agriculture ont dénoncé une concurrence déloyale, notamment sur le marché des œufs. « Ces produits ne respectent pas les mêmes critères que nous devons appliquer en France. Pourtant, ils envahissent le marché », avons-nous souligné.

En réponse, Valérie Hayer a indiqué que la Commission européenne s’était engagée à mettre en place des clauses d’ici 2028 pour que l’Ukraine respecte les mêmes normes que les autres pays européens.