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Depuis juillet, des courriels ont été adressés à l’ensemble des agriculteurs dont les télédéclarations PAC 2025 présentent une ou des anomalies. Des relances peuvent également être faites par téléphone par la DDT53.  Rappelons que le 3STR, introduit

Comme redouté, la Commission européenne a officiellement lancé, ce mercredi 3 septembre, la procédure de ratification de l’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (en même temps d’ailleurs que celle de l’accord avec

Bandes végétalisées, les règles à connaitre La mesure de maintien de bandes enherbées concerne tous les exploitants ayant au moins un îlot cultural en zone vulnérable, pour tous les îlots culturaux en zone vulnérable qui

Les dernières précipitations ont permis une remontée des débits des cours d’eau. Les seuils des bassins hydrographiques en Mayenne évoluent donc : l’Oudon reste en alerte renforcée ; la Sarthe amon, aval, la Mayenne amont

Lactalis : opprimer les producteurs et leurs représentants, encore et toujours !  Cela va faire un an que Lactalis a décidé de rompre unilatéralement des contrats avec les éleveurs pour 10 % de sa collecte.

Il y a déjà deux mois, la Mayenne vibrait au rythme du Tour de France avec un moment inoubliable : la fresque agricole réalisée à Marigné-Peuton par la FDSEA 53 et les Jeunes Agriculteurs. Sous

SOLAAL sur le Grand Ouest lance un appel au don de lait pour valoriser les éleveurs qui sont déjà engagés dans la démarche et inciter ceux qui ne font pas encore de don de lait

Le Copa-Cogeca lance une enquête auprès de tous ses membres sur les contraintes environnementales et réglementaires en élevage. Il est très important d’y répondre : la Commission européenne travaille actuellement sur un chantier de simplification qui inclut

Le Tribunal judiciaire de Laval a rendu son jugement dans l’affaire qui nous oppose depuis près de dix ans au groupe Lactalis. Le verdict est tombé : la FDSEA53 est condamnée à verser plus de

Jeunes Agriculteurs et la FNSEA réaffirment avec force leur opposition totale à l’accord de libre-échange avec les pays du MERCOSUR. En validant l’accord en l’état, malgré la promesse de mesures de sauvegarde, la Commission Européenne

Révision de la directive sur les émissions industrielles (« IED ») 

Lettre ouverte à la première ministre

 Madame la Première ministre, 

Dans quelques jours à Bruxelles, le trilogue relatif à la révision de la directive européenne sur les émissions industrielles (dite « IED ») se réunira en vue de trancher sur le champ d’application du texte pour le volet agricole. Le Conseil d’Administration de la FNPL réuni ce jour réaffirme avec conviction : nos élevages laitiers ne sont pas des activités industrielles ! 

La FNPL s’inquiète de l’entrée des bovins dans le périmètre de cette directive. Il s’agit là d’un message extrêmement négatif envoyé par l’Europe aux producteurs de lait français. 

A l’heure où la souveraineté alimentaire est une priorité politique et économique en France comme en Europe, une telle position ne fera qu’accentuer le constat actuel d’une déprise laitière subie sur notre territoire et une nouvelle stigmatisation de nos élevages. 

Les conséquences financières et administratives de la révision telle qu’envisagée appuieraient une situation déjà fragilisée dans nos exploitations laitières. 

La FNPL rappelle aux décideurs politiques que la révision du texte n’aura aucun impact sur la gestion des émissions de gaz à effet de serre des élevages et des objectifs souhaités par Bruxelles. En effet, les émissions issues des élevages bovins sont déjà couvertes par trois directives (climat, air, nitrates) qui répondent mieux aux particularités de notre profession. 

La FNPL s’était félicitée du vote à une large majorité du Parlement européen en faveur d’un statu quo. Les députés européens avaient pris acte, par leur décision, des conséquences néfastes d’un tel élargissement du champ d’application. 

L’Europe doit entendre le choix du Parlement européen ! L’Etat français ne peut rester sourd à ce positionnement et doit jouer son rôle. 

Madame la Première ministre, le Gouvernement français doit prendre sa responsabilité. L’élevage français ne peut être, au gré des ministères, soutenu par un plan de reconquête de la souveraineté (ministère de l’agriculture) et mis en péril par l’intégration des bovins dans la directive « IED » (ministère de la transition écologique). Nous attendons des actes forts : vous avez ici l’occasion de montrer aux éleveurs qu’ils ont un avenir dans le métier ! 

La décision que prendra le Gouvernement français assurera, ou pas, la continuité de notre modèle d’élevage ! Inclure les bovins dans le champ de la directive entraînerait des conséquences dramatiques à moyen terme et l’Etat français devra en assumer les conséquences ! 

Alors, Madame la Première ministre, voulez-vous encore aujourd’hui de vos éleveurs laitiers ? 

Nous restons, Madame la Première ministre, à votre disposition pour tout échange complémentaire quant à ce sujet. 

Nous vous prions d’agréer, Madame la Première ministre, l’expression de notre haute considération. 

Thierry Roquefeuil, Président de la FNPL